Ensemble pour promouvoir un tourisme hautement respectueux de la nature et des communautés.
Ensemble pour contribuer à la préservation des environnements biologiques et culturels.
Esemble pour une meilleure compréhension de l'histoire naturelle et culturelle des régions visitées.
L’une des plus belles zones naturelles du Sénégal classée au patrimoine mondial. Le delta du Saloum est une destination de rêve pour l'immersion dans la culture locale et la découverte de la flore et de la faune sauvage.
A la rencontre des oiseaux du Technopole, le "Djoudj" au cœur de Dakar
Les Niayes sont constituées de dépressions interdunaires où l’effleurement de la nappe phréatique est propice au développement d’un climat de type guinéen. Le système des Niayes s’étire tout le long de la grande côte jusqu’au cœur de la presqu’île de Dakar. La grande Niaye de la région de Dakar abrite le Technopole, une zone humide de près de 200 hectares, limitée au Nord par le quartier Golf-Nord de Guédiawaye, au Sud par l’autoroute, à l’Est par l’agglomération de Pikine et à l’Ouest par Cambérène.
En vous rendant sur le site du Technopole vous serez frappés par le nombre impressionnant d’espèces d’oiseaux remarquables que vous pouvez y rencontrer comme les dendrocygnes veufs, hérons et aigrettes, balbuzard pêcheur, poule sultane, vanneaux, oedicnèmes du Sénégal, pélicans gris, martin-pêcheur pie, etc. Il est tout à fait extraordinaire de trouver au cœur de la capitale sénégalaise un site qui, en bien des aspects, rappelle le célèbre sanctuaire des oiseaux du Djoudj. Ne soyez pas non plus étonnés par le gracieux survol des grands flamants ou encore que vous découvriez, sur les bancs de sable, des centaines de cormorans, séchant leurs plumes au soleil. Le technopole est un site de reproduction pour la sauvagine en Afrique et un site d'hivernage pour certains migrants, comme les flamants, limicoles, etc.
C’est l'une des meilleures zones d'oiseaux de Dakar. Les ornithologues ont pu classifier, au cours des dernières années, 153 espèces d’oiseaux. Il n’est donc pas étonnant que le site du Technopole figure dans la liste des sites ornithologiques que les spécialistes avisés conseillent à leurs pairs.
Dans cet endroit paradisiaque, les oiseaux ne sont pas les seules espèces à profiter des conditions naturelles qui règnent. Les plans d’eau ont aussi favorisé le développement d’importantes colonies de plantes aquatiques. Les roseaux en sont les plus visibles. On y rencontre même des espèces de mangroves ! En outre, certains de ces plans sont colonisés par des espèces de poisson, la carpe en particuliers, qui constituent une source d’aliments non négligeable pour certains oiseaux comme les pélicans. On y dénombre également des petits mammifères ainsi que des reptiles dont des tortues et des pythons.
Le parc forestier de Hann : une escapade ornithologique hors du temps
Le parc forestier de Hann, un havre de verdure au cœur de Dakar, se situe à 6 km environ du centre ville. Il couvre une superficie totale de 52 ha et constitue un lieu très agréable pour la découverte de la flore et de la faune sénégalaise. On y compte aujourd’hui plus de trois cent espèces de la flore sénégalaise. Il abrite également un grand lac artificiel, une merveille de la capitale, où des milliers d’oiseaux migrateurs viennent s’y reposer tout au long de l’année.
Un coin où règne un calme plat et où l’on respire la nature, loin des bruits et des pollutions de toutes sortes de la ville. Les chants mélangés d'un grand nombre d'oiseaux sont les seuls bruits qui se font entendre.
Dans cette étendue d'eau vivent aussi quelques espèces animales comme des varans, de petits poissons, entre autres, servant de nourriture aux oiseaux qui y viennent en nuées au coucher du soleil.
La zone humide du parc est intéressante pour l'observation des oiseaux et la forêt vous permet d’observer les passereaux et autres oiseaux locaux. Le parc forestier de Hann est le domaine de plusieurs espèces d'hérons et aigrettes, pélicans roses, coucal du Sénégal, tisserins et travailleurs à bec rouge, guêpiers, vautours, milans, souimangas, touraco gris, merles métalliques, youyous, perruches à collier, etc.
A coté du parc forestier se trouve un parc zoologique de sept hectares, dont quatre aménagés avec des cages, des fosses, des enclos ou des volières. On y dénombre 134 pensionnaires, notamment des gazelles, des zébus, des oryx, des hyènes, des phacochères, des singes, des lions, des crocodiles, ainsi que divers oiseaux, notamment des marabouts et des calaos.
Observation d’oiseaux au Lac Rose
Etendu telle une oasis entre la savane et la plage, sur 5 km de long pour 800 m de large, et séparé de l'océan par un interminable cordon dunaire planté de filaos, le Lac Rose est une véritable curiosité naturelle. Il fait partie de l'échantillon de lacs côtiers qui s'alignent le long de la Côte Nord du Sénégal également appelée Grande Côte ou Zone des Niayes, du Gandiolais à la Presqu'île de Dakar. A 45 kilomètres de la ville de Dakar, vers le Nord, une des merveilles du Sénégal : un lac à la couleur bien particulière, un produit de la "pêche" tout aussi original et de superbes oiseaux. Ce lac a des caractéristiques particulières : par un phénomène inexpliqué il est devenu, il y a maintenant 40 ans, rose. Et oui ! Selon les heures sa couleur vire du rose au mauve. Or cette couleur n'est pas seulement un effet d'optique : en prenant l'eau dans votre main, l'eau est toujours rose.
Alors pourquoi ? Cette couleur est en faîte due à la présence au fond du lac d'une algue microscopique qui oxyde le fer de l'eau salée. La couleur est plus impressionnante quand le soleil est au zénith et pendant la saison sèche. Un beau spectacle à ne pas manquer ! Vous pouvez aussi contempler la récolte de sel par les populations autochtones. Les hommes, le corps enduit de beurre de karité, s'enfoncent dans les eaux du lac pour percer la croûte du fond du lac et en extraire le sel. Celui-ci est alors transporté sur les rives à bord de barques à fond plat que les femmes déchargeront pour déposer le sel en tas.
Des oiseaux de toute beauté
De la rive du lac on a l'impression que les eaux du lac sont animées d'ondulations permanentes. Cette illusion vient des myriades d'oiseaux qui volent sans cesse au dessus des eaux tranquilles. Vous pourrez voir dans le site du lac et ses environs des flamants, balbuzards pêcheurs, des pélicans, le coucal du Sénégal, des calaos à bec noir, des tourterelles et pigeons, touracos gris, mouettes et goélands, sternes, merles métalliques, astrildidés, des échassiers de toutes espèces, etc.
Au bord du lac, dans l'écume blanche formée par le sel ou dans les flaques en retrait se nourrissent des centaines de limicoles forts peu farouches. La vedette est incontestablement le vanneau éperonné bien représenté tout autour du lac. Parmi les limicoles, l'échasse blanche, les chevaliers gambette et sylvain, le grand gravelot et le bécasseau minute sont les plus nombreux.
Le Lac Rose est un site plus qu'intéressant pour l'observation à faible distance et la photographie des oiseaux.
Les oiseaux de rivage de Bargny
Le littoral de Bargny est la zone qui est située entre la ville Rufisque et la ville de Bargny. Sur le long de la côte de nombreux oiseaux de rivage se rassemblent et il est intéressant de les observer. C’est aussi un sport pour tous.
Les oiseaux de rivage font partie des oiseaux les plus intéressants, les plus importants et les plus spectaculaires du Sénégal. De nombreuses espèces composent la grande famille des oiseaux de rivage du littoral de Bargny, y compris les mouettes et goélands, sternes, limicoles, etc.
Ces oiseaux passent une grande partie de leur temps en terres humides et tirent leur nom du fait qu’ils se retrouvent souvent le long de rivages d’océans, de lacs et d’autres zones humides ou marécageuses.
Ornithologie sur le littorale Diamniadio - Toubab Dialaw
Adossé à des falaises rouges, Toubab Dialaw est un village de pêcheurs qui s'étend le long d'une jolie plage assez sauvage et peu fréquentée. Le site se transforme en brasier écarlate au coucher du soleil, un spectacle remarquable. Prisé de longue date pour son charme et sa tranquillité, le village attire de nombreux Dakarois. Le coeur de Toubab Dialaw est aussi un haut lieu de la création artistique sénégalaise.
Le littoral allant du village de Diamniadio au village de Toubab Dialaw est très riche en oiseaux marins. L’écosystème de savane de l’intérieur offre la possibilité d’observer le vanneau à tête noire, le petit calao à bec rouge, le gonolek de Barbarie, le tisserin et de nombreux oiseaux passereaux, etc.
Chez le Phaéton, oiseau emblématique des îles de la Madeleine
Le Phaéton, Phaeton aethereus mesonauta, qui appartient à l'ordre des Pélécaniformes et à la famille des Phaéthontidées, constitue une grande curiosité. C'est un oiseau d'une beauté exceptionnelle qui mesure 90 à 105 centimètres de long pour une envergure de 99 à 106 centimètres. Il a le dessus barré et le trait oculaire noir. Il présente un plumage blanc et noir par endroits, un bec rouge et une queue faite de longues plumes qui lui confère le nom de "Paille en Queue". Il l'agite élégamment au cours de la parade nuptiale.
Le Phaéton est une espèce pélagique, c'est à dire exclusivement présente en haute mer. C'est un excellent voilier mais incapable de marcher. Les Phaétons vivent en pleine mer et ont parfois été observés à plusieurs centaines de kilomètres de toutes terres. Ils trouvent leur repos en se posant sur l'eau et sont très rarement observables à terre en dehors de leur période de reproduction. Cependant, ils ne se reproduisent que dans trois lieux au monde : les îles Asunción, du Cap Vert et nos chères îles de la Madeleine à architecture spectaculaire de par ses colonnades prismatiques.
Les îles de la Madeleine qui sont localisées à Dakar au Sénégal offrent des conditions favorables à la survie du Phaéton. En effet, il s'y trouve une grande richesse biologique : abondance de poissons très variés, de mollusques, de crustacés et de micro organismes ; par ailleurs, le parc accueille d'autres colonies nicheuses et migratrices d'oiseaux aquatiques tels que certaines sternes, le cormoran, le fou de bassan, le labbe à longue queue, le milan noir, le bécasseau minute, le balbuzard pêcheur, l'aigrette, le héron cendré, etc.
La géologie n'est pas en reste pour ces oiseaux dans la mesure où les îles présentent des côtes en falaises contenant de nombreuses cavités qui leur servent de nids. Ces falaises sont d'une beauté singulière de par leurs colonnades en forme de prisme. De plus ces îles vous accueillent à l'entrée par une piscine naturelle taillée dans la roche. L'érection des îles en parc national et leur caractère sacré pour la population (demeure du génie protecteur des lébous de Dakar, Ndeuk Daour qui s'oppose à toutes installations humaines), les protègent ainsi des impacts anthropiques. Ceci a favorisé l'implantation des oiseaux dans les îles.
Nous pourrons être amenés à vous suggérer des réceptifs à Ziguinchor, Marsassoum et Bignona. Cependant dans les Kalounayes vous serez hébergés dans les campements villageois périphériques des aires naturelles qui sont gérés par les populations locales, à un prix modeste et dont les bénéfices profitent entièrement à la communauté. Le visiteur se retrouve immergé au cœur de la typicité des villages diolas et découvre le mode de vie et les traditions rurales en parfaite symbiose avec la nature. De confort simple ces campements villageois sont construits avec des matériaux locaux et selon des architectures traditionnelles afin de valoriser et conserver cet aspect de la culture locale.
Le modèle économique de ces petits réceptifs communautaires consiste à reverser de manière systématique l’intégralité des bénéfices de l’activité aux villages par l’intermédiaire de financements de projets sociaux, le reste des gains étant destiné à la rémunération du personnel issu des villages d'accueil. Nombre de salles de classe, de cases de santé, de maternités ou de projets de développement local ont été financés grâce aux revenus de ces campements qui représentent donc de véritables outils de développement territorial et de sauvegarde du patrimoine culturel et écologique.
Il est situé entre la grande forêt des Kalounayes et le fleuve Casamance, entouré de palmeraies et de rizières, à une demi-heure de Ziguinchor. C'est un excellent site, idéal pour le repos et la détente.
Le campement villageois "ANKADJI", propose 3 cases rondes traditionnelles chacune composée de deux chambres pouvant accueillir jusqu'à 3 personnes, équipées avec mobilier, moustiquaires, terrasse personnelle et sanitaires individuels. Electricité solaire et eau courante. Restauration dans une belle case à impluvium abritant deux terrasses face au bolong. Une cuisine de qualité est proposée à base de produits frais et locaux, entre plats casamançais, sénégalais ou européens.
Entre la grande forêt des Kalounayes et l'affluent du fleuve Casamance le Soungrougrou, le campement villageois de Ouonck comprend 8 chambres et 16 lits, douches et toilettes séparées, une salle à manger, un salon de repos et une cuisine séparée où les femmes du village vous prépareront les meilleures spécialités sénégalaises. Le lavage du linge est aussi assuré par les femmes du village.
Entre la grande forêt des Kalounayes et l'affluent du fleuve Casamance le Soungrougrou le campement villageois de Diéba comme celui de Ouonck comprend 8 chambres et 16 lits, douches et toilettes séparées, une salle à manger, un salon de repos et une cuisine séparée où les femmes du village vous prépareront les meilleures spécialités sénégalaises. Le lavage du linge est aussi assuré par les femmes du village.
Observation des oiseaux aquatiques et forestiers des Kalounayes
La zone naturelle des Kalounayes est située au sud du département de Bignona et au Nord du fleuve Casamance qu'elle longe tout au long. Elle est distante de Ziguinchor et de Bignona de 30 km. La forêt des Kalounayes constitue l’un des principaux massifs forestiers de la basse Casamance. Regroupant la quasi-totalité des espèces constitutives de la faune et de la flore forestières régionales, elle permet au visiteur de découvrir la majeure partie des écosystèmes locaux.
L'excursion ornithologique dans les Kalounayes naturels qui s’étendent sur une longueur de 43 km débutera à partir du village de Tobor et se terminera au croisement du village de Diéba. Vous observerez ici, le touraco violet, un bel oiseau des forêts, la grue couronnée, l’aigle ravisseur, le merle metallique, le bucorve d'Abyssinie et d’autres oiseaux forestiers ainsi que beaucoup d’oiseaux d’eau le long des marécages et des grandes rizières parsemées de palmeraies des villages des Kalounayes qui bordent l'affluent du fleuve Casamance le Soungrougrou. C’est ici que se rencontrent les plus importantes concentrations de barges à queue noire, oiseaux migrateurs venant des Pays-Bas. Les effectifs de cette espèce dépassent le chiffre de 10000 individus dans cette zone. Les barges hollandaises arrivent en Casamance en juillet et occupent toutes les rizières, non cultivées, labourées, semées ou non à la recherche de nourriture. Vous apprécierez la richesse ornithologique des Kalounayes où les populations vouent encore un respect sacré aux ressources naturelles.
A la rencontre des oiseaux du Soungrougrou sur l'axe Diéba-Marsassoum-Diaobab
Marsassoum est une commune située sur la rive gauche de Soungrougrou, un affluent du fleuve Casamance. A 4 km du village de Diéba. Marsassoum est distante de 18 km du village de Diaoba planté à l'embouchure du Soungrougou.
Entre Diéba et Marsassoum se trouvent de grandes vasières à mangrove fréquentées par beaucoup d'oiseaux. Marsassoum est un important site de reproduction pour de nombreux ardéidés et pelecanoides. En été, vous observerez ici des concentrations énormes de ces oiseaux dans les fromagers des villages. Sur l’axe Marsassoum-Diaoba vous trouverez de grandes concentrations de grues couronnées entre février et mars, le grand calao d’Abyssinie, l’ibis hagedash, la cigogne épiscopale, le youyou du Sénégal, le touraco gris et d'autres espèces remarquables dans la forêt dense et les rizières bordées de palmiers le long du Soungrougou.
Excursion d'observation des magnifiques oiseaux des forêts de Djibélor et de Brin
Le village de Djibélor se trouve à 5 km de Ziguinchor, entre forêt luxuriante et mangrove. Brin, l'autre village que vous découvrirez, est situé à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Ziguinchor au carrefour de la route du Cap Skirring et la piste qui mène aux fameux villages de cases à impluvium d’Enampore et Séléki et plus généralement au Royaume de Bandial. Le village de Brin est entouré d'une dense forêt. Il se trouve aussi non loin de la rive gauche du fleuve Casamance.
L'excursion que nous vous proposons dans ces deux villages et environs vous permettra d'observer et d'apprécier les superbes oiseaux des forêts comme le touraco violet, le pigeon à épaulettes violettes, le loriot doré, le barbican de Vieillot, les calaos et d'autres espèces. Le vanneau caronculé du Sénégal, oiseau d'eau et des milieux secs est présent dans cette zone.
En contact avec la diversité de la flore et des oiseaux de Bignona-Tenghory
Bignona, capitale historique du Fogny, est une ville située en Basse-Casamance, entre la frontière gambienne et le fleuve Casamance, à une trentaine de kilomètres au Nord de Ziguinchor. Entre Bignona et le village Tenghory (ou Tangori) vous découvrirez de magnifiques paysages caractérisés par une végétation luxuriance : arbres immenses, rizières, etc. Sur le long de la nationale 4 Ziguinchor-Bignona-Kaolack l'avifaune forestière est très dominante et s'observe facilement près des villages le long de l'axe routier. Vous observerez ici le gymnogène d'Afrique, le touraco gris, l’irrisor noir, l’irrisor moqueur, le rollier à ventre bleu et d'autres superbes espèces. Vous rencontrerez l’ombrette dans les rizières, le héron mélanocéphale, etc.
Tour d'observation des oiseaux forestiers dans le Bignona-Bélaye-Badiana
L’itinéraire Bignona-Bélaye-Badiana que nous vous proposons de découvrir durant votre séjour ornithologique est situé le long de la route nationale 5 Bignona-Banjul-Kaolack. Il est dominé par un paysage de forêts denses, palmeraies, grandes rizières et vergers abondants. Cette richesse dans un milieu naturel préservé vous offre la possibilité d’un dépaysement absolu au cœur d’une nature envoutante mais également l’occasion de rencontrer plusieurs espèces d’oiseaux admirables telles que le grand calao d’Abyssinie, le vanneau à tête blanche, le bagadais casqué, le loriot doré, le pigeon vert, le touraco gris et d’autres oiseaux des forêts de la verte Casamance.
La Langue de Barbarie est un écosystème fluvio-maritime exceptionnel représentant une bande de terre en forme de langue tendue entre l'océan Atlantique et le fleuve Sénégal, un cas unique au monde à découvrir. Son paysage se caractérise par une vaste plage de sable de 20 km bordée de filaos et une façade fluviale d'une frange d'arbustes serrés. Du fait de son richissime biotope, la Langue de Barbarie abrite un parc national, refuge pour les 46 espèces d’oiseaux aquatiques (sternes, goélands, mouettes, hérons, aigrettes, flamants roses, pélicans, cormorans, etc.) et les tortues de mer, qui couvre 2000 hectares et comprend l'estuaire naturel du fleuve Sénégal, l'extrémité sableuse de la Langue, les marigots bordant le continent ainsi que deux îlots situés au milieu du fleuve. Le parc est également inclus dans la réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal. Vous découvrirez dans le parc l'îlot de reproduction des oiseaux d'eau. Il représente la patrie de différentes espèces migratrices qui offre aux visiteurs un spectacle extraordinaire depuis les pariades jusqu'aux parades nuptiales des oiseaux. Sur la belle plage de la frange maritime de la Langue Barbarie, lieu privilégié pour la ponte des tortues de mer (tortues luth, tortues imbriquées ou à écaille, tortues vertes et olivâtres), vous admirerez l'océan et profiterez d'une rafraîchissante baignade.
Le parc national des oiseaux du Djoudj est situé entièrement dans l'écosystème deltaïque du fleuve Sénégal à 60 km au Nord de la ville de Saint-Louis. Il est le premier refuge humide, un immense réservoir de nourriture et une garantie de sécurité pour les oiseaux migrateurs après leur traversée du désert du Sahara. Ces oiseaux viennent de tout l’Ouest de l’ensemble Asie-Europe-Afrique, et même de la Russie. Considéré parmi les tous premiers sites ornithologiques mondiaux pour la diversité et le nombre d’oiseaux, le Djoudj a obtenu plusieurs reconnaissances internationales. Créé en 1971, agrandi en 1975, le parc du Djoudj a été classé en 1980 zone humide d'importance internationale selon la convention de Ramsar, puis inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981. Il est également inclus dans la réserve de biosphère transfrontalière du bas delta du fleuve Sénégal ajoutée en 2005 au réseau mondial du Programme l’Homme et la Biosphère (MAB) de l’Unesco. Une importante station biologique est implantée au cœur du parc pour l'étude des oiseaux en Afrique de l'Ouest.
Le Djoudj est un site naturel exceptionnel qui englobe, sur 16000 ha, une partie du fleuve Sénégal, avec de nombreux canaux, criques, lacs, bassins, marécages et bouquets de roseaux, ainsi que les zones environnantes de savane boisée. Cet endroit est l'une des rares contrées vertes du Sahel. Chaque année, environ 3 millions d'oiseaux transitent par le parc où près de 400 espèces ont été dénombrées, en particulier le flamant rose, le pélican blanc, quatre espèces d'aigrettes, l'oie de Gambie et le héron cendré. Les canards sont nombreux (souchets, pilets, sarcelles, etc.). On peut aussi observer des grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards. Parmi les oiseaux en voie de disparition, une espèce dite phragmite aquatique vient nicher au Djoudj. On la retrouve principalement en Russie, en Biélorussie et en Pologne. L'envol de milliers d'oiseaux est un spectacle que l'on ne peut oublier. C’est dans ce paradis des oiseaux migrateurs que vous découvrirez du haut des miradors le Grand Lac, refuge de milliers de canards (sarcelles d’été, canards pilets, canards souchets) et flamants roses. L'approche la plus spectaculaire vous mènera, à bord d’une pirogue, vers le nichoir pour côtoyer d’immenses concentrations de pélicans. Curiosité et patience vous offriront aussi une communication secrète avec la vie sauvage du Djoudj : crocodiles, varans, pythons, chacals, singes rouges et phacochères se laisseront surprendre dans cet espace paisible préservé.
Vous serez hébergés dans la Langue de Barbarie au campement Héron cendré, un réceptif exploité par l'association des écogardes. Cette association très dynamique est constituée par les populations locales vivant à la périphérie du parc nationale de la Langue de Barbarie. Elle s’occupe de différentes activités : guidage touristique, restauration, hébergement et aussi conservation et rétablissement des zones du parc. En outre, en collaboration avec les autorités du parc, les écogardes organisent la surveillance des espèces protégées, le reboisement des filaos sur la Langue de Barbarie, les activités de nettoyage et de sensibilisation dans les villages. Les bénéfices générés par les activités de guidage, de restauration et d'hébergement sont réinvestis dans le développement de la communauté et la conservation du parc.
Le campement Héron cendré est situé dans le parc. C'est un type d’hébergement plus présent en milieu rural avec une architecture qui s'intègre bien à son environnement. Bordé par une cuvette remplie d’eau à la marée haute, il est un lieu idéal pour se relaxer, pour profiter de la paix et la tranquillité de la nature. Il est constitué de cases avec dans chacune un WC, une douche, 2 lits avec moustiquaire, un ventilo et autres équipements sommaires. L’électricité est d’origine solaire. La nourriture et la boisson sont locales et très succulentes. Vous apprécierez l'accueil chaleureux du personnel et la bonne ambiance familiale qui favorisent les échanges et les discussions entre les cultures.
Vous serez hébergés dans le Djoudj au campement Njagabaar situé au village de Diadiem III au bord d’un marigot à 800 m de l’entrée du parc national des oiseaux du Djoudj. Il est exploité par les villageois de la périphérie du parc. Vous apprécierez l'accueil chaleureux du personnel local et la bonne ambiance africaine qui favorisent les échanges et les discussions entre les cultures. Vous vous sentirez comme chez vous, les rapports simples et vrais au milieu de gens sans fioritures, avec en toile de fond permanente les valeurs premières que sont le respect de l’homme et de la nature. Le campement Njagabaar présente une architecture qui s'intègre bien à son environnement. Il est constitué de cases bungalows avec dans chacune un WC, une douche, 1 lit double avec moustiquaire, un ventilo et autres équipements sommaires. L’électricité est d’origine solaire. Le réceptif dispose d’un restaurant. La nourriture et la boisson sont locales et très délicieuses. Les nuits africaines sont fabuleuses et pleines de vies. Le marigot se trouvant devant les cases vous réveillera de bon matin, de son brouhaha de roucoulements, de cris, de sifflets, de sauts de poissons chats et de gargarismes amphibiens.
Découverte de l’îlot de reproduction des oiseaux et de la Langue de Barbarie
Tôt le matin, après le petit déjeuner, vous traverserez le fronton en direction de l’embarcadère, non loin du campement Héron Cendré. Sur les lieux, vous prendrez une pirogue pour une fabuleuse excursion à l’îlot de reproduction en compagnie de votre guide-interprète. L’îlot de reproduction des oiseaux constitue une grande attraction naturelle dans un paysage estuarien d'une beauté exceptionnelle. Placé au milieu du fleuve dans le parc national de la Langue de Barbarie à 5-7 km de l'embouchure naturelle, l'îlot aux oiseaux fait environ 100 à 120 m de diamètre. Il est colonisé par des graminées, des herbacées rampantes et des arbustes. L’îlot est entièrement dédié à la reproduction des oiseaux migrateurs. Chaque année il accueille des milliers oiseaux migrateurs qui se relaient pour y construire leurs nids et s’y reproduire. Hypomea, Pourpier de mer, Sporobolus constituent ainsi un tapis végétal particulièrement recherché par des nombreuses espèces nidificatrices d’oiseaux migrateurs constitués de pélicans gris et blancs en nombre impressionnant, de mouettes à tête grise (3000 couples), de goélands railleurs (2000 couples) et autres laridés (sternes royale, caspienne, fuligineuse), cormorans, vanneaux éperonnés, échassiers migrateurs, etc. Avec sa faune ailée abondante et diversifiée, son milieu paradisiaque où les oiseaux peignent le décor, l’îlot de reproduction offre aux visiteurs un spectacle exceptionnel et mémorable. L'excursion continuera sur la Langue de Barbarie, une étendue de terre en forme de langue tendue entre l’océan Atlantique et le fleuve Sénégal, un cas unique au monde où vous admirerez son beau paysage exceptionnel et profiterez d'une rafraîchissante baignade sur la belle plage de la frange maritime. Vous apprécierez le patrimoine naturel resté intact et préservé.
Visite de la réserve naturelle de Guembeul
La réserve naturelle de Geumbeul est située en pays gandiolais à 15 kilomètres du campement Héron cendré. D'une superficie de 720 ha, elle est constituée de lagunes, de marécages et d'une forêt sèche. La réserve de Guembeul est un site faisant partie de ceux de la convention de Ramsar (zone humide d'importance internationale) depuis 1986. Elle est incluse dans la réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal. Vous admirerez ce milieu naturel très calme, d’une beauté incontestable et d’une diversité d’espèces de faune et de flore de par ses unités écologiques (la cuvette, les îlots de reproduction et les enclos).
La cuvette, mondialement reconnue pour sa richesse en avifaune, est située à l’intérieur de la réserve et abordée par les bandes forestières parallèlement du Nord au Sud. Elle représente le relais entre le parc national des oiseaux de Djoudj et le parc national de la Langue de Barbarie. C’est une zone de pêche par excellence pour des milliers d’oiseaux. Le côté Ouest de la cuvette est surtout caractérisée par une végétation de mangrove (Rhizophora), Tamarix senegalensis, d’Acacia radian, Salvadora persica (plante qui soigne le rhumatisme), Euphorbia balzamifera (que les paysans utilisent pour clôturer leurs champs), le Seng, le Kadd, le Baobab, le Prosopis qui comme pour la Langue de Barbarie, domine toutes les autres espèces. Par contre à l’autre rive de la cuvette, la végétation est dominée par une forte régénération de baobab. C’est la raison pour laquelle elle constitue l’un des principaux sites de rassemblement de limicoles de la côte Ouest africaine.
Les îlots de reproduction des oiseaux migrateurs rendent le site attrayant pour observer facilement une grande concentration d'oiseaux. Près de 124 sur les 200 espèces d'oiseaux qui fréquentent la réserve sont protégées par les conventions de Berne et de Bonn, dont 69 sont des oiseaux d'eau, parmi lesquels : les flamants roses, les limicoles (avocettes, barges à queue noire, bécasseaux minute, etc.), les spatules d’Europe, les goélands railleurs, les pélicans, les laridés (mouettes à tête grise, sternes naines, guifettes noires, etc.).
Les enclos sont réservés aux espèces de la faune menacées telles que les gazelles dama, les oryx, les singes rouges appelés patas, la tortue goechelone sulcata. La réserve est le premier centre d’élevage de la faune sauvage saharo-saharienne en Afrique sub-saharienne mais également un important centre pour le suivi de la végétation sahélienne et de la mangrove relictuelle : l’une des plus septentrionales d’Afrique.
Découverte du Grand Lac, refuge des flamants roses et canards
Un enchainement complexe de lacs et marais reliés entre eux forme l’hydrographie du parc du Djoudj. Les lacs forment la grande cuvette du Djoudj. Le Grand Lac s’étale sur 4,5 km de long et 2,3 km de large. Il constitue le réservoir le plus important du système avec une superficie de 5 500 ha.
Cette zone riche en faune et flore demeure le lieu d’hivernage de centaines de milliers d’oiseaux migrateurs venus d’Europe pour passer l’hiver à Djoudj avant de rentrer pour nicher. Ce secteur du Djoudj est certainement le coin indiqué pour observer les merveilles de la nature tout en profitant du spectacle unique que le Grand Lac, refuge des flamants roses et canards, vous offre.
Découverte en pirogue du nichoir des pélicans
Le point de départ est l’embarcadère, situé à sept kilomètres de l’entrée du parc, pour une visite en pirogue du marigot de Djoudj (la principale attraction touristique du parc), en compagnie d’un écoguide, spécialiste en ornithologie. Vous verrez alors l’îlot de reproduction qui sert de nichoir aux pélicans qui y séjournent entre Novembre et Avril. Ainsi plus de 5000 bébés poussins naissent chaque année des œufs d’environ 7000 couples. Le nichoir des pélicans offre aux visiteurs un fabuleux spectacle.
Cette balade permet aussi d’observer des varans et des crocodiles du Nil sur les berges du fleuve, à quelques encablures de cet îlot grouillant de vie.
A bord de la pirogue, vous observerez au ras de l’eau l’envol des canards, la pêche des pélicans et des cormorans. Les hérons, spatules et autres rapaces sont aussi au rendez-vous. La balade en pirogue est une étape incontournable. Avec passion, on avance de surprise en surprise, à la découverte des merveilles de la faune.
Sur le chemin du retour vous ferez une halte à la sortie du parc pour visiter le Boutik-bi. Dans cet espace on expose et vend des produits artisanaux fabriqués par les femmes habitant aux abords du parc.
Découverte du Lac de Gainth puis pique-nique
Le lac de Gainth du parc de Djoudj est un endroit magique. En pleine nature, loin de toute nuisance sonore, on observe la vie lacustre et principalement les oiseaux.
Dans un décor féérique fait d’arbres ceinturant la zone humide et de nénuphars aux couleurs chatoyantes bleu et blanc des fleurs, Pouillots et Phragmites rivalisent de chants.
Juchés sur le mirador installé au bord de l’eau, les visiteurs peuvent observer avec des jumelles des Jacanas à poitrine doré, des Hérons bihoreaux, des Bergeronnettes printanières ou des Tisserins occupés à trouver leur repas entre les feuilles et fleurs de nénuphars.
Le tout, sous les explications des gardes du parc qui connaissent chacune des espèces. C’est avec passion qu’ils parlent des milans à bec jaune, des Glaréoles à collier, des Guêpiers de Perse, des Pélicans blancs, des Cormorans à poitrine blanche et des Calaos occidental, entre autres.
Tissage de nattes avec les femmes de Diadem I
Situé à 18 km de l’entrée du parc de Djoudj, Diadem I, est un village de tradition maure (1). Parmi les activités réservées aux femmes vous découvrirez le tissage des nattes qui occupe une place importante.
Cette activité saisonnière très ancienne fait vivre bon nombre de personnes. Le tissage se fait avec des plantes aquatiques (du sporobolus, du typha et du "tagg") que les femmes vont cueillir aux bords du fleuve ou dans le parc. Le sporobolus est tissé avec des lanières de peau (quelle de mouton ou chèvre ou… ?) , le typha avec des fils en nylon. Le typha et le "tagg" sont séchés au soleil avant utilisation ; quant au sporobolus, il ne nécessite aucun traitement. Le tissage se pratique dans des ateliers sommaires appelés "tuisers" et créés à l’occasion par les femmes.
Pour le sporobolus, les femmes s’alignent tout au long de la natte et travaillent à la chaîne. L’ambiance est toujours dans les ateliers et le tissage d’une seule natte peut prendre plusieurs semaines. Traditionnellement les nattes étaient destinées au tapissage ou à la décoration des maisons. Actuellement le tissage est devenu une activité commerciale qui fournit des revenus à la communauté.
(1) A l’origine Berbères, peuples nomades, venus de la Mauritanie, on reconnaît souvent les hommes à leurs amples vêtements de couleur bleu pâle. Les Maures ont franchi la frontière toute proche, d’abord pour faire paître leurs troupeaux et trouver de l’eau. Par la suite ils se sont sédentarisés au fil des années. Les activités traditionnelles sont l’élevage, mais également l’artisanat (bijouterie, forge, tressage de nattes), et l’activité marchande.
Visite de tannerie à Rone
Le village de Rone, situé au sud du parc à environ 5 km de l’entrée, a été créé en 1809 par une ethnie maure. C’est le seul village périphérique du parc de Djoudj qui n’a jamais été déplacé.
Dans le passé, sa population nomade vivait de commerce et d’élevage. Aujourd’hui, les villageois vivent aussi de pêche, d’agriculture et parfois de la cueillette de nénuphar. L’activité favorite des femmes reste la collecte des perles et la fabrication des colliers vendus à la boutique touristique à l’entrée du parc (Boutik-bi).
Le tannage des peaux constitue également une autre activité traditionnelle très importante du village exclusivement réservée aux femmes maures. Elles parcourent les marchés pour acheter les peaux ou les collectent lors des fêtes religieuses. Il s’agit de peaux de mouton, de vache, ou de chèvre. Celle de mouton est plus prisée du fait de sa solidité et de sa souplesse.
Contrairement au tissage qui se fait en groupe, le tannage se pratique individuellement. Le processus peut prendre plusieurs jours. Les peaux sont d’abord trempées dans des bassins remplis d’eau mélangée à de la chaux pendant 4 jours pour enlever les poils. Elles passent par la suite dans un bassin contenant de l’eau et de la poudre de Moringa pour les adoucir et enlever les restes de graisses et de chair. Pendant 3 jours suivants elles sont plongées dans de l’eau contenant du son et du fumier pour les lisser.
Enfin les peaux sont nettoyées et séchées au soleil pendant 2 jours avant d’être commercialisées principalement à Dakar. Tambours, ceintures, chaussures, porte pipe, oreillers, nappes, fils de tissage entre autres sont produits à partir des peaux tannées.
Visite de Saint-Louis du Sénégal, une cité magique
Ville accueillante et chaleureuse, première capitale de l'Afrique Occidentale Française, l'histoire de Saint-Louis se confond avec celle de la colonisation. Considérée comme la vitrine de la France en Afrique, elle fut érigée commune de plein exercice et jouissait ainsi d'un statut particulier. Aujourd'hui, cette cité magique a hérité d'un patrimoine architectural unique : ses maisons ornées de balcons de bois ouvragé, le palais de la gouvernance dont l'architecture rappelle qu'il fut un fort, la très symbolique place Faidherbe ainsi que le pont métallique du même nom, l'ancien conseil colonial, l'hôtel de ville et la maison des sœurs en sont de parfaites illustrations. Pour comprendre les différentes péripéties qui ont rythmé l'histoire de Saint-Louis, désormais inscrite par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, vous visiterez la ville en calèche, en voiture ou à pied. Un détour au quartier des pêcheurs vous mènera vers les chantiers locaux de construction de pirogues aux abords du fleuve, le marché de Guet Ndar, le cimetière à l'aspect pittoresque, etc.
- Recherche d'authenticité naturelle et culturelle
- Rencontre avec les populations
- Détente et de repos dans un cadre naturel
- Découvrir, connaître et acquérir une expérience positive
- Contribuer à la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel
- Réserve de Biosphère (1981)
- Zone humide d’importance internationale (Site Ramsar 1984)
- Le Delta du Saloum et ses vestiges de plus de deux millénaires d'occupation humaine sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco (2011)
- Admis au sein du Club des plus belles baies du monde (2005)
- Aire Marine Protégée de Sangomar (2014)
- Un magnifique paysage de savane, de mangroves, de palmiers, de cocotiers et de baobabs
- Observation de près des oiseaux et du fabuleux écosystème de mangrove
- Calme, isolation et beauté naturelle du site
- Entre mer et terre, un milieu d'une grande richesse écologique
- Situation de l’hébergement en plein milieu naturel, en face de la mer
- Possibilité d’activité balnéaire (baignade)
- Balade en pirogue à rame dans les bolongs
- On profite largement du soleil et de l'air marin
- Randonnée pédestre sans aucune difficulté
- Villages traditionnels africains, cultures authentiques
- La brousse africaine
- Marché coloré et mouvementé
- Découverte de l’architecture locale traditionnelle
- Populations autochtones accueillantes et chaleureuses
- Diversité ethnique
- Rencontres et échanges avec les populations locales
- Mysticisme et croyance locale
- Sites historiques, religieux et sacrés
- Découverte des activités quotidiennes et socioéconomiques traditionnelles des populations
- Découverte de produits locaux : restauration, artisanat
- Guides dynamiques et instructifs
- Recherche d'authenticité naturelle et culturelle
- Rencontre avec les populations
- Détente et de repos dans un cadre naturel
- Découvrir, connaître et acquérir une expérience positive
- Contribuer à la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel
- Réserve de Biosphère (1981)
- Zone humide d’importance internationale (Site Ramsar 1984)
- Le Delta du Saloum et ses vestiges de plus de deux millénaires d'occupation humaine sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco (2011)
- Admis au sein du Club des plus belles baies du monde (2005)
- Un magnifique paysage de savane, de mangroves, de palmiers, de cocotiers et de baobabs
- Observation de près des oiseaux et du fabuleux écosystème de mangrove
- Calme, isolation et beauté naturelle du site
- Entre mer et terre, un milieu d'une grande richesse écologique
- Situation de l’hébergement en plein milieu naturel sur les rives du bolon
- Possibilité d’activité balnéaire (baignade)
- Balade en toute liberté en canoë kayak dans les bolongs
- On profite largement du soleil et de l'air marin
- Randonnée pédestre sans aucune difficulté
- Villages traditionnels africains, cultures authentiques
- La brousse africaine
- Marché coloré et mouvementé
- Découverte de l’architecture locale traditionnelle
- Populations autochtones accueillantes et chaleureuses
- Diversité ethnique
- Rencontres et échanges avec les populations locales
- Manifestation culturelle : danse du Yippi
- Mysticisme et croyance locale
- Sites historiques, religieux et sacrés
- Découverte des activités quotidiennes et socioéconomiques traditionnelles des populations
- Découverte de produits locaux : restauration, artisanat
- Guides dynamiques et instructifs
- Recherche d'authenticité naturelle, culturelle et historique
- Rencontre avec les populations
- Détente et de repos dans un cadre naturel
- Découvrir, connaître et acquérir une expérience positive
- Contribuer à la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel
- Réserve de Biosphère (1981)
- Zone humide d’importance internationale (Site Ramsar 1984)
- Le Delta du Saloum et ses vestiges de plus de deux millénaires d'occupation humaine sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco (2011)
- Admis au sein du Club des plus belles baies du monde (2005)
- La réserve naturelle communautaire
- Variété et diversité des écosystèmes et des zones d’observation : savane et milieu aquatique
- Le fabuleux écosystème de mangrove
- Forêts de baobabs
- Facilité d’accès des zones d’observation
- Faunes aquatique et terrestre abondantes et faciles à voir
- L’un des plus grands sites d’importance ornithologique en Afrique
- La réserve de biosphère abrite le parc national du delta du Saloum
- Sentier écologique à Bamboung
- Calme, isolation et beauté naturelle du site
- Possibilité d’activité balnéaire (baignade surveillée)
- Balade sécurisée en toute liberté en canoë kayak dans les bolongs
- On profite largement du soleil et de l'air marin
- Randonnée pédestre sans aucune difficulté
- Situation de l’hébergement en plein milieu naturel (Keur Bamboung) sur les rives du bolong permettant un accès facile aux zones d’observation
- Rencontres et échanges avec les populations locales
- Populations autochtones hospitalières
- Découverte de produits locaux : restauration, artisanat
- Découverte des activités socio-économiques traditionnelles telles que la pêche, la cueillette etc.
- Découverte de l’architecture locale traditionnelle
- Sites historiques, religieux et sacrés
- Découverte de sites archéologiques (amas coquilliers)
- Guides dynamiques et instructifs
Balade en canoë kayak
Cette balade se pratique en marée haute et permet d’accéder au cœur de la mangrove à travers une multitude de canaux. Un écoguide vous aidera à vous repérer et à profiter pleinement de la richesse de l’écosystème.
Vous apprécierez de près les racines des palétuviers : véritables ancres végétales qui assurent leur stabilité et protègent les côtes de l’érosion marine. Echasses aériennes pour le rhizophora ou stalagmites pour l’avicénnia. Leur souplesse leur permet de se plier au mouvement de la marée.
A l’observatoire de la faune vous contemplerez tranquillement des animaux et des oiseaux.
Le sentier écologique
Il vous permet de découvrir la richesse de l’écosystème de mangrove et de vous familiariser avec les espèces végétales et animales des forêts et de la savane. Cette activité se pratique uniquement en marée basse et consiste en une randonnée pédestre animée par un écoguide. La randonnée vous ménera au tanne de Ngath Sambou à travers les trois espèces de palétuviers (Rhyzophora mangle, Rhyzophora racemoza et Avicennia). Elles abritent alevins, huîtres et éponges. Vous rejoindrez le lit du bolong Bamboung puis Kabaye. Sur le chemin, les nids de tilapias, les crabes violonistes, les singes verts et différentes espèces d’oiseaux feront parties de la rencontre.
La randonnée pédestre
Elle vous permet d’apprécier sur 9 km les nombreux paysages qu’offre le delta du Saloum à travers des chemins entre baobabs, bras de mer et palétuviers. Cette activité est animée par un écoguide et se pratique de préférence le matin.
Vous longerez la mangrove au milieu d’une végétation dense et verte avec la possibilité d'observer des singes verts (vervets), des singes rouges (patas), des phacochères et des guibs harnachés. Le chemin vous conduira ensuite au cœur de la forêt Bamboung, lieu de passage de nombreux animaux. Vous observerez de nombreuses espèces d’oiseaux (aigrettes, vautours, colis, rollier d’Abyssine, coucal du Sénégal, etc.) à travers une grande variété d’arbres et d’arbustes (baobab, deutérium du Sénégal, etc.)
L'écoroute de Dassilamé Sérère
Elle vous permet de baigner dans une nature riche et variée, de découvrir le quotidien d'un petit village africain ancré dans ses traditions mais résolument orienté vers l'avenir pour un échange culturel fructueux.
L'écoroute qui s'effectue à pied est animé par un écoguide. Elle est bâtie autour des composantes : histoire, culture et économie.
Les principales attractions sont : le fromager de Sékou Thiam qui symbolise l'activité de pêche dans le village ; les comptoirs coloniaux : centre des affaires avec le commerce de l'arachide entretenu par les maisons bordelaises de Maurel et Prom vers 1800 ; le puits de Coumba Sak : du nom d'une handicapée motrice venue retrouver la guérison ; le tour du village : découverte de l'habitat traditionnel, du système de répartition des tâches par genre, classe d'âge, de la place à palabre, de la mosquée, etc ; le jardin maraîcher des femmes.
Le village de Missirah et son fromager millénaire
Missirah est un village côtier situé dans la zone périphérique du parc national du delta du Saloum. C'est un village multiethnique avec une population de près de trois mille habitants, majoritairement des mandingues et de sérères. La vie de ce village est indéniablement marquée par le rythme de la pêche. Le quai est le lieu d’une activité incessante : les pêcheurs reviennent de leur journée de travail, des pirogues se construisent ou se réparent, les femmes mettent à profit la chaleur du soleil pour faire sécher le poisson, allument des fours pour fumer une autre partie de la production, etc. Missirah est le centre de pêche de la communauté rurale de Toubacouta, d’où provient une grande partie des produits halieutiques vendus dans la zone. Nous visiterons également la fabrique de chaux à partir de coquilles d’huîtres. Le village est également connu pour son fromager millénaire, au tronc de près de 40m de diamètre, un des plus grands spécimens de cet arbre dans tout le Sénégal, lieu de rencontre et de repos des villageois depuis des générations.
Le tour des bolongs
Balade en pirogue en compagnie d'un écoguide à travers les bolongs, forêts de mangroves ou de palétuviers, visite de Djorom Boumack et du reposoir aux oiseaux.
Le petit bolong, une Amazonie africaine du delta du Saloum, offre un inextricable lacis de bras de mer (les bolongs) bordés de palétuviers. Un labyrinthe magique que vous découvrirez en pirogue.
L'île aux coquillages ou Djorom boumack, le plus important amas coquillier du Sénégal, est une petite île, longue de 400 m. Elle doit son nom à la couche de coquilles d’huîtres et autres coques qui jonchent son sol. Habitée dans des temps anciens, des fouilles archéologiques ont mis à jour poteries, parures en cuivre et squelettes datant de plusieurs siècles. Cet amas coquillier recèle de très anciens tumuli funéraires et aurait servi de tombeaux à près de 7000 corps entre le 7ème et le 13ème siècle. Aujourd’hui, l’île n’est plus que peuplée par de majestueux baobabs, parmi lesquels on trouve le « baobab sacré », au tronc imposant à l’intérieur duquel se déroulaient prières, sacrifices et autres cérémonies.
Le reposoir des oiseaux se trouve à une courte distance de l’île aux coquillages. C'est un véritable refuge ornithologique. A l’heure où le soleil se couche, des centaines d’oiseaux (cormorans, aigrettes, martins-pêcheurs, pélicans,…) rejoignent cette petite île de mangrove pour passer une nuit tranquille sur les branches de palétuviers, à l’abri des prédateurs de la brousse, avant de repartir au petit matin.
L'île aux oiseaux
L’île aux oiseaux est un lieu incontournable pour qui vient se rend au delta du Saloum. Située près des îles Betenti, c’est la dernière île qui sépare le delta du Saloum et l’Océan Atlantique. Elle fait partie du Parc National du Delta du Saloum et abrite la plus grande colonie de sternes royales au monde. Ce lieu-relais pour les oiseaux migrateurs (principalement des oiseaux aquatiques) est également une véritable nurserie : les oiseaux pondent sur la plage vers les mois de mars-avril, et les oisillons éclosent deux mois plus tard. Cette petite île, qui n’est habitée que par des oiseaux, est un véritable festival ornithologique : mouettes à tête grises, sternes royales, goélands et autres passent et repassent en tous sens, dans un piaillement continu. Un écoguide animera cette visite.
La réserve animalière de Fathala
La mythique faune africaine à la portée de tous. La réserve de faune de Fathala est une réserve privée, jumelle de celle de Bandia de par sa vocation : réserve animalière (pour la grande faune principalement). Elle est créée en 2001 et couvre une superficie de 2000 ha. La réserve abrite entre autres des girafes, des rhinocéros, quatre espèces de singes, des antilopes cheval (cobs), des cobs défassa, des cobs de buffon, des buffles de forêt, des guib harnachés, des élans du Cap, des élans de derby et des céphalophes. On peut aussi y observer des oiseaux terrestres, des rats palmistes, des civettes, etc. Dans la réserve vous ferez la connaissance de la forêt dans son état naturel. Une exposition éducative va vous promener dans les traditions, la vie et la nature dans le Sine-Saloum. Vous allez découvrir l'histoire culturelle de la région et la vie traditionnelle de ses habitants.
Promenade avec les lions (sans laisses ni colliers)
Voici une aventure exceptionnelle : une balade dans la savane où vous serez accompagnés par le roi de la jungle, le plus majestueux prédateur du continent ! Vous pourrez ainsi interagir avec des lions et vous promener à pied avec eux dans un magnifique paysage de savane. Vous découvrirez alors le comportement de ces superbes félins et en rapporterez des photos inoubliables !
L'activité est bien sécurisée avec des guides-dresseurs en nombre suffisant et très professionnels.