
Il y a comme si le tempo en était donné par le sempiternel reflux du clapotis des vagues qui viennent s’écraser sur les récifs, une sorte d’odeur de remake dans ce que la douloureuse, mais récurrente actualité environnementale nous donne à voir chaque fois à la même période de l’année (fin de l’hivernage et autour des mois de janvier et février). Période où, avec les plus fortes marées, généralement observées au Sénégal en ces temps d’incertitude écologique, le niveau de la mer à marée haute étant plus élevé qu’habituellement, la houle déferle plus près de la côte et arrive sur le littoral avec une énergie plus forte que lors de marées moyennes ou faibles….Et que bien souvent, hélas, par un inextricable phénomène écologique à l’origine de l’érosion des plages, se combinent à la houle rendue furieuse par des tempêtes sur l’océan Atlantique, la dérive littorale et les marées de vives eaux. Ce qui fait que l’océan bouscule les hommes et leurs habitudes et laisse ses vagues tout ravager sur leur passage.